n° 60 / L’éloquence du corps sous l’Ancien Régime

Mai 1999
Numéro préparé par
Monique MOSER-VERREY et Éric VAN DER SCHUEREN
Université Laval

[Version numérique disponible sur Érudit]

Ce numéro considère chez plusieurs auteurs des XVIIe et XVIIIe siècles français l’éloquence du corps (jeux de la voix, des regards, des mimiques et des gestes) comme faisant partie d’une stratégie communicative voulue ou, au contraire, comme autant de signes involontaires révélant des secrets par ailleurs bien gardés. En scène : orateurs, acteurs, grands de la cour, moralistes, parvenus, femmes du monde, filles de joie, libertins, etc.


Table des matières

5. Liminaire
Monique Moser-Verrey

10. Les théories de l’actio aux XVIIe et XVIIIe siècles
Jeanne Bovet

24. Sémiotique corporelle et rhétorique du regard au XVIIe siècle : les Mémoires du cardinal de Retz
Lucie Desjardins

37. Dans les yeux d’un duc et pair. De l’autoportrait mélancolique à la genèse des Maximes
Éric Van der Schueren

64. La sémiotique corporelle de Marivaux
Paul Fortier

84. Des mouvements de la nature à la mise en scène du corps libertin : la savante éloquence d’une Fille de joye
Marc André Bernier

95. La voix du corps : celle qui fait scène dans l’éclat du symptôme
Francine Belle-Isle

105. Les emblèmes de la maladie. Dialogue du corps et de l’âme
Frédéric Charbonneau

119. L’écriture du corps dans Les cent vingt journées de Sodome de Sade
Emmanuelle Sauvage

134. Les jeux de l’amour et de la prudence selon Isabelle de Charrière : portraits, tableaux et scènes
Monique Moser-Verrey

$8.00